coi, coite
adj. (koi, koi-t')
- 1Qui se tient là sans se remuer, sans rien dire. Il était coi près du feu.
Le bon sire le souffre et se tient toujours coi
. [La Fontaine, Fables]Dans les visites qui sont faites, Le renard se dispense, et se tient clos et coi
. [La Fontaine, ib. VIII, 3]Tenez-vous coi
. [La Fontaine, Rém.]Il souffre en silence et se tient coi
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Chambre coite, chambre bien fermée et bien chaude. Cette locution a vieilli.
Adv.
Lors le manant les arrêtant tout coi [tout à coup]
. [La Fontaine, Vill.]Sur ce propos l'autre l'arrête coi
. [La Fontaine, Serv.] - 2Où règne le repos.
Ces fertiles vallons, ces ombrages si cois
. [La Fontaine, Joc.]Qui préférait à la pompe des villes Vos antres cois, vos chants simples et doux
. [La Fontaine, Épître v.]Sous les ombrages toujours cois De Sully, ce séjour tranquille
. [Voltaire, Correspondance]Substantivement.
Sur le coi de la nuit
. [La Fontaine, Cloch. Locution qui vieillit.]
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3De pied coi, sans bouger, en silence.
Attends là de pied coi que je t'en avertisse. [Corneille, Lexique, éd. Marty-Laveaux] Corneille, dans les éditions suivantes, a supprimé de pied coi, et a mis : Attends, sans faire bruit, que je t'en avertisse.
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